La liqueur Chartreuse. Retour d’élixir. En 1825.
À la révolution, l’ordre des Chartreux est dissout, arrêtant net la production de l’élixir pourtant prometteur et perdant aussi le manuscrit de la recette. En 1816, par ordonnance royale de Louis XVIII, les chartreux sont autorisés à regagner leur monastère dévasté. Sous l’impulsion de Dom Ambroise Burdet, et grâce à ses notes, ils vont s’appliquer à produire de nouveau l’Élixir. À partir de 1825, des écrits témoignent du développement d’un nouvel « Élixir de table ou de santé ». Cette nouvelle liqueur verte, s’élevant à 60°, a des vertus médicinales qui vont aider à lutter alors contre la terrible épidémie de choléra qui frappe la France et l’Europe en 1832. En 1835, les moines récupèrent enfin leur manuscrit contre 3.000 frs auprès de la veuve de Pierre Liotard, permettant les derniers ajustements pour leurs liqueurs. La chartreuse jaune, développée comme une version plus douce de la liqueur, est commercialisée pour la première fois en 1840.
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